Essoufflement en perspective pour l'artisanat du bâtiment
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1873. Création de l’entreprise par les sculpteurs A. Auberlet, G. Laurent et P. Larue.
1898. Prix de Vancouver et Toronto. Multiples réalisations marquantes, telles que la reproduction du temple cambodgien d’Angkor-Vat, présentée de 1922 à 1925.
1961. Jean et Gilberte Lebufnoir rachètent l’entreprise et élaborent un catalogue d’ornements décoratifs en résine.
1998. Thierry Lebufnoir reprend l’entreprise et développe l’activité de pose. Son fils, Thibaut, intègre la société en 2017.
Auberlet & Laurent en 5 dates
Au croisement du bâtiment et des arts appliqués, Auberlet & Laurent revendique son statut de PME artisanale : « Nous ne sommes pas des artistes mais des artisans, de bons exécutants et techniciens, ce qui n’est pas péjoratif. Malgré tout, reconnaît Thierry Lebufnoir, le métier exige une sensibilité à l’art et aux règles d’architecture. Il faut sans cesse lever la tête, ressentir les choses et s’enrichir de notre environnement. » Une curiosité motrice, qui appelle l’innovation et affranchit de la peur de l’inconnu.
Artisan de cœur
Engagée pour la sauvegarde du métier, l’entreprise val-de-marnaise forme en permanence des apprentis, dont un nombre croissant de jeunes femmes. « Il faut accentuer les exigences techniques dans les écoles, pour former des artisans de haute qualité », milite Thierry Lebufnoir, par ailleurs jury du concours Un des meilleurs ouvriers de France (Mof) et du BMA staffeur-ornemaniste.
Renforcer l’exigence
Labellisée EPV (entreprise du patrimoine vivant), l’entreprise réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, les clients affluant d’Asie, du Royaume-Uni, d’Italie et même d’Australie. Un succès qui a un prix : « une princesse du Moyen-Orient nous a un jour présentés en disant "voici l’entreprise la plus copiée au monde" », sourit le dirigeant. Plagiée mais jamais égalée, la signature Auberlet Laurent est unique, pour qui réclame la qualité.