Jeudi 11 mars 2021
Webinaire

Parlons Métiers d'art & Patrimoine Vivant #5

par Cécile Vicini

Le jeudi 11 mars, l'Inma (Institut national des métiers d'art) vous donne rendez-vous pour la cinquième édition de PARLONS MAPV!, sur le thème "Entreprises métiers d'art et patrimoine vivant (MAPV) - Participez aux JEMA 2021".

Maintenir la dynamique des métiers d'art 

Malgré les effets de la crise sanitaire et économique, l'élan des professionnels des métiers d'art n'est pas coupé pour autant : les canaux digitaux sont privilégiés pour maintenir l'échange et la synergie entre tous les participants. 

Pour répondre aux questions sur l'organisation des Journées européennes des métiers...

Les EPV, entreprises du patrimoine vivant, dont beaucoup sont issues des métiers d’art, ont été intégrés dans le plan de relance du Gouvernement. À l’origine de ce label créé en 2005, la volonté de mettre en avant un savoir-faire français qui est de plus en plus plébiscité à l’international. Alors quelles sont les raisons de ce rayonnement et pourquoi ces entreprises sont-elles poussées vers l’export ? Tour d’horizon.
Métiers d'art

"Nous mettons tout en œuvre pour apporter plus de visibilité à nos savoir-faire"

Le 05/05/2020
par Propos recueillis par Samira Hamiche
Alors qu’elle a pris ses fonctions à la direction générale de l’Institut national des métiers d’art (Inma) début mars, Anne-Sophie Duroyon-Chavanne a la tâche de structurer la mise en place de la future Agence française des métiers d’art et du patrimoine vivant. Une nouvelle entité qui vient sceller le rapprochement entre métiers d’art et Entreprises du patrimoine vivant (EPV), dont l’Inma s'est vu confier la gestion du label fin 2019. Rencontre.

En 2004, Heur’Tech a rejoint le groupement ATC (Artisans techniciens campanaires). "Nous sommes sept entreprises à nous être réparti presque tout le territoire français." Une concurrence saine et des avantages non négligeables : "Nous avons développé des produits d’électrification selon notre propre cahier des charges, mis en place une politique de prix commune… Nous partageons aussi un stand lors du Salon des maires à Paris." En 2011, ATC a même repris une fonderie datant de 1715, désormais installée à Strasbourg.

S’unir pour durer

Fort de 800 clients (mairies, communautés de communes, Drac, pour l’essentiel) et de 450 contrats d’entretien annuels sur une zone qui couvre dix départements, Éric Chomel… ne chôme pas ! En renfort : son épouse Sylvie, conjointe collaboratrice, et trois techniciens formés par ses soins. "Les conditions d’intervention sont difficiles, dangereuses.

Au service du patrimoine

Alors que seules 15% des communes en France fonctionnent encore avec des systèmes manuels, les campanistes ne peuvent miser toute leur activité sur l’électrification. Historiquement, la pose de paratonnerre et parafoudre sur les toits des clochers leur incombe également. La moitié de l’activité de Heur’Tech aujourd’hui. "Nous gérons l’installation et les vérifications, obligatoires pour ces dispositifs.

Anti coup de foudre

Spécialisé dans l’électrification des systèmes de gestion de commande des cloches (sonnerie et balancement), le métier de campaniste est surtout l’apanage des touche-à-tout. "Électricien de base, il nécessite des connaissances en mécanique et en horlogerie (pour intervenir sur des modèles datant parfois encore de la fin du XIXe), en charpenterie et ferronnerie (car nous fabriquons aussi les beffrois, qui soutiennent les cloches), en électronique…", énumère Éric Chomel, qui regrette de ne pouvoir embaucher d’apprentis.

Touche-à-tout

Pages