La généralisation de la dématérialisation des tickets restaurant à l’horizon 2026 a été annoncée par Olivia Grégoire
Ce lundi 2 octobre, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, a annoncé à nos confrères de France info la généralisation de "la dématérialisation des tickets restaurant" avec 2026 comme année butoir.
Dans le même temps, il s’agit également d’œuvrer pour "faire en sorte que ça coûte moins cher aux restaurateurs de prendre les tickets-resto."
En effet, un selon un sondage mené par Openeat, 25% des restaurateurs refusent ces moyens de paiement. En cause :
- Des commissions trop élevées prélevées par les émetteurs (50%),Â
- Retards de remboursement (22%),
- Contraintes administratives trop lourdes pour ouvrir un compte (23%).
Soutenir le pouvoir d'achat des salariésÂ
Il y a plusieurs mois, la ministre a sollicité l'Autorité de la concurrence, « pour voir si le fonctionnement du marché des tickets-resto était équitable ».
En attente des résultats, la pensionnaire de Bercy a déjà précisé que si un dysfonctionnement de marché était prouvé, elle ne perdrait pas de temps pour plafonner les commissions sur les tickets-resto, et ce, pour ne pas faire subir aux restaurateurs des commissions trop élevées.
Pour rappel, ces commissions sont actuellement comprises entre 3 et 5%.
"Nous les plafonnerons au plancher plutôt qu'au plafond", a encore assuré Olivia Grégoire.
Un plan d’aide pour inciter les entreprises à passer à la dématérialisation
La ministre souhaite également que les entreprises se mobilisent en faveur de ce projet. Pour cela, elle annonce un plan d'accompagnement pour les entreprises qui utilisent encore le format papier.
"On va recevoir les organisations professionnelles pour voir ce qui bloque, nous allons accompagner les entreprises pour qu'avant 2026 tout puisse être dématérialisé et on accompagnera aussi les salariés", a précisé Olivia Grégoire.
Et l’enjeu est de taille : à ce jour, près de 5 millions de salariés utilisent ces titres de paiement, ce qui représente 10 à 20% du CA des commerçants de bouche, et 30 à 40% pour ceux qui sont situés dans des quartiers d'affaires.
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