Grâce au retour des consommateurs à l’authenticité et aux circuits courts, les couteliers jouissent d’un climat économique favorable. L’engouement des jeunes et d’un public en reconversion pour le haut de gamme et les pièces artistiques laisse présager des jours fastes. Illustration avec les couteliers du bassin de Thiers…
À 28 ans, Adélaïde Hugedé a franchi le pas de la reprise d’entreprise pour pratiquer le métier comme elle l’entend et continuer à mettre en pratique les méthodes de travail traditionnelles acquises en apprentissage. Pour cela, elle s’est entourée de deux apprenties.
Opinion
"Le concours Mof, c'est la route 66 de l'excellence"
Le 31/01/2019
par Propos recueillis par Julie Clessienne
Alors que les épreuves du 26e concours d’Un des Meilleurs Ouvriers de France touchent à leur fin, Jean-Luc Chabanne, secrétaire général du Coet-Mof*, nous livre sa vision de ce titre prestigieux. Ce qu’il implique et ce vers quoi il tend, face aux mutations sociétales et aux usages du numérique.
Un championnat pour les uns, un laboratoire des métiers pour les autres… Fin novembre, Caen s’est imposée comme la capitale de la jeunesse. Co-organisées avec la Région Normandie, les finales nationales des 45es Olympiades des métiers ont fait vibrer les terres de Guillaume Le Conquérant
En 2010, un ancien cadre de chez LVMH, Pierre Génin, a redonné son lustre à l’entreprise Lum’art, basée à Pontgoin (Eure-et-Loire), existante depuis 1961 et en "piteux état". Il "ne connaissait rien à la technique", "n’a pas de stratégie identifiée", et pourtant… Lum’art affiche aujourd’hui 1 million d’euros de chiffre d’affaires et rayonne dans le monde entier !
Gérants de la Savonnerie Champagne, Olivier Sionneau et Sidonie Champagne ne font pas du bio pour faire beau. Ils appartiennent à l’organisation Nature & Progrès, qui promeut une agriculture respectant le vivant et délivre le label le plus exigeant et le plus transparent sur le marché bio.
Crafterisation
Bouilleur ambulant : une formation unique en France
Le 12/11/2018
par Isabelle Flayeux
Alors que le fait main et le fait maison font partie des signes révélateurs d’une crafterisation, des formations spécialisées remettent au goût du jour des métiers du patrimoine qui se transmettaient oralement et dont les savoir-faire ancestraux sont marqués par la production en circuits courts.
Nicolas Bard part du principe que "c’est en faisant qu’on prend confiance". ICI Montreuil, manufacture collaborative et solidaire pour les entrepreneurs du "faire" qu’il a cofondée, accueille 25 % de TPE, un chiffre qui augmente chaque année.
"Comment s’en sortir face aux groupes concurrents ? En étant dix fois plus performants qu’eux", indique Jean Angelidis, cofondateur de Leas, une TPE (bureau d’étude électronique) d’une dizaine de personnes, que Jean Angelidis a fondée avec son associé Jacques Sarrault en 1980 en Isère.
Si la TPE a besoin de côtoyer d’autres savoir-faire pour se développer, innover, inventer, sa taille reste son atout majeur. Souples et réactives, elles sont sollicitées régulièrement par de grands groupes…