Pour eux, l’artisanat s’apparentait presque à un Graal. Plusieurs décennies d’un parcours du combattant ont finalement mené les cuisiniers à obtenir la reconnaissance de leur qualité d’artisan. Une finalité bien méritée, matérialisée par un décret paru en mai dernier. Et une démarche qui a encore du chemin à parcourir, comme nous l’explique Hubert Jan, président de l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (Umih) restauration.