8 600 emplois à pourvoir dans les filières luxe et mode

Pour séduire les futures recrues, le tandem formation-emploi est mis en avant : une aubaine pour les candidats qui souhaitent accéder à ce secteur tout en apprenant en immersion totale avec le monde de l’entreprise. 

Quelle est la stratégie du CSF "mode et luxe" dans ce recrutement à grande échelle ? 

D’ici quelques semaines, le comité stratégique de la filière "mode et luxe" donnera le coup d’envoi d’une campagne visant à promouvoir les métiers de l’artisanat. 

Ces métiers concernent à la fois l’habillement, la maroquinerie, mais aussi l’horlogerie ou encore la couture. 

Toujours dans une lignée de transmission, les objectifs de ce comité sont multiples : 

→ Transmettre les savoir-faire français ; 

→ Former une nouvelle génération ; 

→ Accélérer la dynamique du fabriqué en France.

À noter que la fabrication française est un critère important dans ce secteur : plus de 1,6 millions d'emplois directs et indirects sont concernés, rien que sur le territoire français. 

Du point de vue du tissu entrepreneurial, une entreprise industrielle sur 13 travaille dans les domaines de la mode et du luxe (dont la majorité sont des PME).

Une part non négligeable qui témoigne de l’ancrage des entreprises françaises dans cette filière dont le savoir-faire est exporté à travers le monde entier. 

Enfin, avec l’attrait grandissant du "fabriqué en France", et l’engouement des Français pour une consommation de proximité, les besoins se font de plus en plus importants en termes de main-d’œuvre.  

Comment accéder à ces offres ? 

La plateforme « Savoir pour faire » a été mise en place : elle permet de découvrir les métiers et le programme des formations proposées, mais aussi de lire des témoignages d'entreprises et d'apprenants. 

→ Les futurs candidats peuvent également postuler en ligne et accéder à un grand nombre d’informations.

Ces offres ne s’adressent pas uniquement aux profils créatifs : elles touchent aussi bien les futurs sortants d’école, les personnes qualifiées dans une formation initiale de la filière, mais aussi des personnes de 35 à 45 ans qui souhaitent se lancer dans une reconversion professionnelle.

Une association avec Pôle emploi 

Pour mettre toutes les chances de son côté pour ces recrutements ambitieux, le CSF s’est associé à Pôle emploi : une réflexion est en cours pour mettre en avant l’artisanat via un programme télévisé. 

Recruter est une étape qui peut s’avérer fastidieuse pour les entreprises : c’est pourquoi cette alliance avec l’institution publique était pertinente. Son enjeu est de simplifier les échanges et de toucher des profils via un large spectre.