"Je m’interroge, j’avance…"
"Le cookie moelleux est considéré comme un biscuit sec donc pas besoin de CAP ; mais j’ai suivi une formation sur l’hygiène." Il lance La Cookiterie en octobre 2014, seul, à Paris. En 2018, il est à la tête de deux boutiques et emploie six personnes. Bel atout, Michel parle "le langage des banquiers, des commerciaux et des clients ; je sais faire des présentations structurées et synthétiques".
"J’appelle les jeunes bacheliers à venir toquer aux portes de nos entreprises pour s’épanouir dans les métiers d’aujourd’hui et ceux de demain. Nous avons besoin de vous et vous avez besoin de nous !"
Bernard Stalter, président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat
Néanmoins, l’artisanat n’est pas de tout repos. "J’ai un métier artisanal, un ancrage local, l’énorme avantage du contact avec la clientèle finale (on est avant tout commerçants !). Mais je me pose la question du passage à la semi-industrialisation afin de travailler avec la grande distribution." Autre question, "je suis le seul décisionnaire et c’est compliqué : dois-je prendre un associé ? Fusionner avec une autre entreprise ?" La Cookiterie est très connectée : site de e-commerce, Facebook, Instagram… "Je vise 30 % du CA en ligne à moyen terme ; je réfléchis à devenir purement web (les points de vente coûtent cher)…" L’artisanat, ou une remise en question permanente.
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