La mention "non fait maison" ne verra finalement pas le jour
Une initiative législative du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, visant à rendre obligatoire la mention "non fait maison" sur les cartes et menus des restaurants, a été retirée le mardi 19 mars.
Ceci intervient alors que les acteurs de l'industrie appellent à la rédaction d'un nouveau texte. La ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, Olivia Grégoire, a réagi en "prenant acte" du retrait de cette proposition, soulignant qu'elle portait "une belle ambition, celle d'une meilleure transparence au service des consommateurs".
→ Cette proposition, qui visait à accroître la transparence concernant la fabrication des plats servis en restauration, avait été déposée en début d'année.
Cependant, la conférence des présidents de l'Assemblée nationale a finalement décidé de son retrait. Le cabinet de la ministre a indiqué qu'elle restait "disponible pour reprendre les travaux avec les parlementaires s'ils le souhaitent".
Le secteur de l'hôtellerie-restauration globalement satisfait
Les principaux syndicats patronaux de l'hôtellerie-restauration, le GHR et l'Umih, ont exprimé leur satisfaction suite au retrait de cette proposition, soulignant leur refus de mettre en avant une mention négative sur leurs supports de communication.
Ils proposent plutôt la mise en place d'un système d'affichage spécifique, obligatoire et harmonisé, permettant aux consommateurs de différencier clairement les plats faits maison de ceux qui ne le sont pas à partir de produits industriels.
Malgré le retrait de la proposition, certains parlementaires demeurent déterminés sur cette question. Parmi eux, Richard Ramos, parlementaire MoDem engagé sur le sujet de l'alimentation, a exprimé son regret quant à la décision, affirmant que ce texte reviendra et qu'il le redéposera lui-même.
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