Soutien

Le comité de suivi des mesures d’aides aux entreprises rend son rapport final

Le 30/07/2021
par Laëtitia Muller
Benoît Cœuré, président du comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien aux entreprises confrontées à l’épidémie de Covid-19, a remis le 27 juillet dernier au Premier ministre, Jean Castex, son rapport final. Le comité juge positivement les mesures de soutien qui ont été déployées en France. Mais s’il estime qu’elles "ont atteint leurs objectifs", il formule néanmoins des points d’attention pour l’avenir.
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Les dispositifs semblent avoir atteint leurs objectifs 

« De manière générale, les données les plus récentes sur la situation économique française sont rassurantes. Les défaillances d’entreprises restent à des niveaux très faibles, l’emploi salarié est très résilient (tout comme l’emploi non salarié), ce qui a contribué à préserver globalement le revenu des ménages, et le rebond de l’activité à chaque déconfinement est très encourageant. Toutefois, les études disponibles suggèrent que certaines catégories de ménages (notamment les jeunes, les indépendants et les ménages les plus modestes) sortent de la crise avec une situation financière plus fragile. »

Des points d’attention pour l’avenir

D’abord à court terme, le comité souligne l’incertitude qui perdure et des restrictions sanitaires qui continueront d’affecter l’activité économique et potentiellement l’emploi. 

Ensuite, il insiste sur les entreprises à surveiller à court terme. Il s’agit notamment des TPE qui présentent des risques d’illiquidité ou d’insolvabilité. Elles pourront, selon le rapport, « nécessiter dans certains cas des traitements individuels appropriés pour préserver l’activité, l’emploi et les compétences ». 

Les PME et TPE ont été les plus aidées 

Dans les montants versés, les petites entreprises représentent une part supérieure à leur part dans l’emploi total, indique le rapport. 

« Les dispositifs ont continué d’être mobilisés plus intensivement par les petites entreprises durant la deuxième vague : les TPE, qui concentrent environ 18 % de l’emploi marchand, concentrent 63 % du montant total du fonds de solidarité (certes, moins que les 99 % de la première vague), 33 % de l’activité partielle (contre 27 % durant la première vague), 49 % du reste à recouvrer des reports de cotisations sociales et 29 % du volume des PGE (inchangé) » précise le document. 

>> Consulter l’intégralité du rapport Cœuré

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