Le gouvernement s'engage pour les artisans
"On rappelle souvent que l’artisanat est le premier employeur de France. Avec 1,3 million d’entreprises, trois millions d’artisans actifs dans plus de 250 métiers, et près de 10 % du PIB généré par le secteur de l’artisanat, c’est parfaitement vrai. Mais l’artisanat représente bien plus que des chiffres.
C’est une présence partout en France, au cœur de nos territoires. C’est un contact au quotidien avec les Français, dans les métiers de proximité. C’est la réalité de l’aventure entrepreneuriale, avec ses contraintes et ses libertés. C’est également une tradition qui fait notre patrimoine et notre histoire.
C’est dire l’importance de la Semaine nationale de l’artisanat, qui s’ouvre ce vendredi 16 mars, avec des actions sur tout le territoire, notamment dans les chambres de métiers de l’artisanat et dans les CFA. Cet événement sera l’occasion de mettre à l’honneur les savoir-faire, les métiers et l’expertise de tous nos artisans. Qu’il soit aussi l’occasion de rappeler les actions engagées par le Gouvernement en faveur de l’artisanat.
L’artisanat, c’est d’abord l’apprentissage d’un métier. Sur la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle, nos artisans sont donc les premiers concernés. Les jeunes doivent pouvoir découvrir ces métiers, qui offrent de vraies perspectives d’emploi et d’épanouissement personnel. Et y être formés le mieux possible pour répondre aux défis de l’évolution de ces métiers, et des attentes des Français. Mais il ne s’agit pas que de formation initiale : tout au long de sa vie professionnelle, l’artisan doit avoir accès à une offre de formation de qualité. Avec la refonte du compte personnel de formation et la nouvelle organisation de la formation professionnelle, il en aura tous les moyens.
L’artisanat, ce sont aussi des savoir-faire d’excellence, des métiers d’art qui font la fierté de nos entreprises et le prestige de notre pays. Et l’Etat doit utiliser tous les leviers pour les mettre en valeur. Il y a le label Entreprises du Patrimoine Vivant, qui permet de distinguer des entreprises maîtrisant un savoir-faire d’exception et de les promouvoir au-delà nos frontières. Il y a également les indications géographiques, qui protègent les savoir-faire attachés à un territoire. Depuis l’année dernière, elles peuvent s’appliquer à des produits artisanaux, comme les sièges de Liffol-le-Grand, fabriqués dans les Vosges, ou la porcelaine de Limoges. D’autres produits emblématiques des savoir-faire locaux devraient prochainement en bénéficier.
Enfin, les artisans sont aussi des chefs d’entreprises, qui doivent faire face aux défis de la gestion quotidienne d’une entreprise, avec son lot de complexités, et de l’adaptation aux nouveaux modèles, notamment numériques. Et comme toutes les autres, les entreprises artisanales bénéficieront des changements apportés par la loi PACTE, que nous présenterons au Parlement dans les mois à venir. Le PACTE, c’est le fruit d’un intense travail de consultation, mené depuis l’automne. Avec de grandes ambitions : faciliter la création, accélérer la croissance, améliorer les transmissions et mieux partager la valeur au sein des entreprises. Mais aussi accompagner l’indispensable transition numérique de nos TPE et PME. Et nous invitons tous les artisans à utiliser les outils mis à leur disposition pour relever ce défi important.
Après les ordonnances travail, après la réforme fiscale du budget 2018, la loi PACTE va contribuer à créer la France que nous voulons pour demain. Une France où l’artisanat prospère, se développe, continue à créer des emplois et à animer l’ensemble de nos territoires. Une France où tous les artisans français – indépendants ou TPE – trouvent les moyens de s’épanouir et d’exprimer leurs talents."
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