Les TPE/PME ne s’investissent pas assez sur leur présence en ligne

Depuis des années, l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération (Afnic), dédie une partie de son activité pour accompagner les TPE/PME dans le développement d’une présence en ligne qui se veut efficace et contrôlée. À ce jour, plus de 30 000 structures ont été sensibilisées.

Pour cette nouvelle enquête, les données ont été collectées en ligne entre septembre 2019 et août 2020.

La visibilité en premier plan 

Ce point fait l’unanimité puisque 100% des répondants jugent la présence en ligne utile pour leur activité. Ceux qui la considèrent indispensable représentent 70%. 

→ Il est à noter qu’entre TPE et PME, ce sont ces dernières qui sont les plus convaincues. 

La vigilance s’accroit sur des problématiques ciblées, notamment la gestion de leur identité sur Ia Toile. Pour cette raison, 90% des dirigeants interrogés disposent de leur propre nom de domaine. 

La gestion du contenu 

La publication de contenu, de manière fréquente, est indispensable pour l’animation d’un site Internet.

Cela permet de susciter la curiosité sur les produits/services proposés. 

Sur ce point, 95% des répondants affirment présenter leur activité sur leur site, 40% publient des contenus qui disposent d’une valeur ajoutée et seulement 9% réalisent des publications quotidiennes. 

→ Là encore, ce sont de nouveau les PME qui affirment leur présence en ligne, notamment parce qu’elles disposent de plus de moyens financiers. 

L’e-réputation laissée sur la touche 

Clairement, le développement de l’e-réputation n’est pas un point qui ressort puisque 67% des répondants n’entreprennent pas d’actions à visée publicitaire. 

Seuls 53% d’entre eux déclarent surveiller les avis et commentaires qui concernent leur structure, tout en y répondant de façon systématique. 

Enfin, 64% ne procèdent jamais à une évaluation sur la satisfaction de leurs clients. 

Pour ce qui est du référencement (SEO — Search Engine Optimization — Optimisation pour les moteurs de recherche), le référencement naturel est majoritaire à 65% et seuls 35% estiment que leur site est présent sur la première page des résultats de recherche. 

Des budgets à demi mesure 

Malgré la part grandissante du digital, les notions d’investissement et de retour sur investissement (ROI), sont basés sur des budgets très faibles, tout comme le temps investi :

→ 62% comptent moins de 300 euros par an;

→ Seuls 46% des interrogés consacrent une heure ou plus par jour sur la dimension numérique de leur entreprise. 

→ Ces tendances traduisent un rapport temps/argent qui est peu rentable. 

Toujours en tête de peloton, les PME qui disposent de budgets plus importants, mais seules 32% d’entre elles déclarent réaliser plus de 10% de leur CA sur leur site Internet. 

>> Pour en savoir plus, vous pouvez accéder à l’étude complète.