L'impression 3D au service des artisans
Spécialisée dans la prothèse en orthodontie, l'entreprise Néo 3D, dans l’Eure-et-Loir, a investi dans l'impression 3D. Objectif : répondre à la demande de certains clients et profiter des avantages de ce nouvel outil.
Lorsqu'Arnaud Biezanek a décidé d'investir dans l'impression 3D, ce n'était pas pour suivre la tendance mais pour répondre à un besoin. En effet, alors que ses clients ont opté pour le numérique, il a dû s'adapter afin de pouvoir traiter ces empreintes d'un nouveau genre. Si pour l'instant, seul 15 % de sa clientèle lui en fournit, il observe que cela se développe.
Un meilleur confort de travail
"Avec l'impression 3D, je peux me concentrer sur mon cœur de métier." Au lieu de réaliser des moulages en plâtre – une tâche peu intéressante que ses salariés ne regrettent pas – ils sont imprimés en 3D. "Nous avons intégré l'impression 3D au processus de fabrication, cela ne change rien à notre cœur de métier mais améliore notre confort de travail."
De nouveaux marchés
"Pour l'instant c'est un peu moins rentable qu'avec la méthode traditionnelle car l'investissement est lourd – 50 000 € – mais je pense qu'on l'aura amorti d'ici 5 ans." Désormais, son laboratoire peut démarcher des cabinets qui souhaitent investir dans le numérique. "Nous pouvons aussi proposer des solutions sur cette technique et cela valorise l'image de l'entreprise. Enfin, l'impression 3D apporte un peu plus de précision que le travail à la main", conclut Arnaud Biezanek, dont l’entreprise fait partie de la French Tech Eurélienne.
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CET ARTICLE EST PARU DANS LE N.108 DU MONDE DES ARTISANS, FEUILLETABLE EN LIGNE.
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