Paris

Pollution de l’air : les taxis appelés à contribution

Le 05/08/2019
par Samira Hamiche
Vous êtes artisan taxi, basé en région parisienne ? Participez à l’étude PUF-TAXI. Initiée par le laboratoire de santé publique de la faculté de pharmacie de Paris (Université Paris Descartes), celle-ci vise à mesurer l’exposition à la pollution liée au trafic routier et à analyser son impact sur la santé respiratoire des taxis.
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Taxi France

L’équipe de recherche en épidémiologie environnementale de la Faculté de pharmacie de Paris (Université Paris Descartes), en collaboration avec le Service des pathologies professionnelles et environnementales des Hôpitaux Universitaires Paris Centre - Site Hôtel-Dieu, a lancé il y a quelques semaines une vaste étude sur la santé des taxis.

Baptisée PUF-TAXI et basée sur le volontariat, cette enquête épidémiologique vise à estimer l’exposition des professionnels de la conduite automobile aux particules ultrafines et au carbone suie, à l'intérieur de leur véhicule. Elle s'adresse aux taxis parisiens.

La méthode 

Avant de débuter l'étude, chaque chauffeur bénéficiera d’une consultation médicale gratuite ainsi que d’un bilan respiratoire et allergique dans l’unité de consultation de pathologies professionnelles et environnementales des Hôpitaux Universitaires de Paris.

Le protocole de mesure de la pollution à l’intérieur des véhicules est relativement peu contraignant et s’étale sur deux journées de travail (plus ou moins 11 heures), à six mois d’intervalle. Le chauffeur de taxi doit placer une mallette sur la plage arrière du véhicule tout au long d’une journée. Cette mallette effectue des relevés en temps réel grâce à des capteurs portatifs afin de mesurer les particules et les gaz ambiants pendant leur activité.

Parallèlement, l’artisan doit noter ses remarques dans des questionnaires permettant d’évaluer les conditions de circulation de la journée, les caractéristiques de son véhicule ainsi que les symptômes qu’il pourrait ressentir (gêne respiratoire, toux, crachats, …). Au début et à la fin de chacune de ces deux journées, le chauffeur souffle dans un spiromètre (rendez-vous de 15 à 20 minutes) pour évaluer ses capacités respiratoires.

A la fin de la participation à l’étude, un dédommagement de 50 euros est prévu.

Comment postuler ?

Les artisans taxi parisiens intéressés peuvent contacter la coordinatrice logistique du projet, Mélissa Hachem, doctorante en Santé publique, par mail melissa.hachem@etu.parisdescartes.fr ou téléphone 07 77 97 73 79.

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