Un conducteur de taxi/VTC sera banni de la profession s’il est condamné pour un motif sexiste ou sexuel
Pour le lancement de la campagne de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun, Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports, a annoncé des mesures importantes envers la profession.
Tolérance zéro
Après s’être entretenu avec le comité qui lutte contre ces violences dans les taxis et les VTC, le ministre a dévoilé que les chauffeurs de ceux-ci condamnés pour un motif sexiste ou sexuel ne pourraient plus exercer leur profession.
« Aujourd’hui, nous renforçons encore notre arsenal de protection à l’égard des femmes dans les transports, en excluant de la profession de chauffeur de taxi et de VTC toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation à caractère sexiste ou sexuel », a-t-il précisé dans un communiqué le vendredi 24 novembre.
Avec cette mesure, Clément Beaune appelle à un « sursaut collectif » et assure que « c’est du bon sens : tolérance zéro ».
Un « module de sensibilisation aux atteintes à caractère sexiste et sexuel »
À cela vont s’ajouter « l’élargissement des conditions de restriction d’accès à la profession » et « le renforcement de la formation des chauffeurs », avec l’intégration dès 2024 d’un « module de sensibilisation aux atteintes à caractère sexiste et sexuel ».
De son côté, Elisabeth Borne a salué plusieurs mesures qui seront appliquées à compter du 1ᵉʳ décembre telles que le versement d’une « aide financière d’urgence » aux victimes de violences conjugales qui sont contraintes de quitter leur foyer.
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