Un guide pour accompagner les salons de coiffure guide dans leur transition écologique
La dynamique n’est pas nouvelle dans la profession : en 2009, le label à visée écoresponsable, « mon coiffeur s’engage » avait vu le jour.
Seulement voilà : près d’une décennie avant la crise Covid-19, les mentalités n’étaient pas aussi investies que maintenant sur ces questions, tant du point de vue des instances publiques, des entreprises, que des consommateurs.
« Aujourd’hui, nous assistons à une réelle prise de conscience de la part des consommateurs qui sont de plus en plus exigeants, et des chefs d’entreprise qui ont la volonté́ de bien faire, mais qui sont un peu perdus », a précisé Christophe Doré, président de l’UNEC.
Et pourtant, le potentiel d’économies est là, et les chiffres communiqués par l’UNEC le confirment :
• Dans un salon, chaque coiffeur consomme en moyenne 180 m³ d’eau par an. Les salons de coiffure en France rejettent en moyenne 55 litres d’eau par jour et par personne pour un shampoing (soit 15 m³/an) ;
• 50 % de l’eau consommée dans un salon est utilisée pour les shampoings ;
• Chaque coiffeur consomme en moyenne par an : 3289 kWh d’électricité ;
• La facture énergétique représente environ 1,7 % du chiffre d’affaires, environ 700 € par mois ;
• 48 % des salons ne disposent pas d’un système d’électricité basse tension.
• 50 % des salons bénéficient d’un système de climatisation, mais seulement 26 % d’entre eux, d’une climatisation réversible.
Que contient ce guide ?
Concrètement, il présente aux coiffeurs les gestes simples à appliquer au quotidien pour réduire leur consommation d’eau et d’énergie, mais aussi leur production de déchets.
Les aides pour financer la transition écologique des TPE y sont également répertoriées.
« Il constitue une première étape permettant à chaque chef d’entreprise de coiffure, de transformer ces nouvelles contraintes en opportunités, opportunités de différenciation, d’économies, de motivation pour les collaborateurs. »
Ce guide véhicule également l’idée qu’au-delà de la santé de la planète, c’est l’économie même de l’entreprise qui profite de ces bonnes pratiques : un cercle vertueux qui tend à être intégré pour des structures plus engagées écologiquement… et commercialement parlant :
• 1 Français sur 2 serait prêt à quitter un salon classique pour un salon « Développement durable ».
• 6 Français sur 10 seraient prêts à promouvoir ce salon autour d’eux.
Source : UNEC.
En somme, que de bonnes raisons de les lire, de les intégrer, mais surtout de les appliquer !
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