Le Sénat lance une vaste consultation sur les ZFE
Les zones à faibles émissions mobilité font leur chemin, engendrant des appréhensions chez les usagers, principalement causées par des carences pédagogiques.
Les ZFE-m sont déjà appliquées dans plusieurs agglomérations françaises (Grenoble, Lyon, Rouen, Nice…), en application de la loi "climat et résilience".
Au total, ce sont près d’une trentaine d’agglomérations qui seront sont tenues de mettre en place une ZFE d'ici 2025 (agglomérations situées en métropole de plus de 150.000 habitants)
Pour rappel, ces ZFE ont été créées pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé des habitants des villes et métropoles, là où la pollution de l’air est importante.
Concrètement, dans le périmètre d’une ZFE-m, seuls les véhicules les moins polluants (en fonction de leur certificat vignette Crit’Air) ont/auront le droit d’y circuler.
Les usagers de véhicules non conformes doivent se tourner vers des alternatives plus propres (transports en commun, achat d’un véhicule plus propre). Un constat simple sur le papier, mais riche en inquiétudes dans les faits pour les conducteurs concernés.
Pire, les informations relatives aux aides financières et aux solutions alternatives peinent à arriver aux bénéficiaires.
Affiner une analyse et répondre aux difficultés
Pour mieux comprendre les inquiétudes et, in fine, les apaiser en informant, la mission d’information sur l’acceptabilité des ZFE-m, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, collecte les avis des usagers à travers un questionnaire étoffé. Celui-ci est ouvert jusqu’au 14 mai 2023 : à vos claviers !
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