Agrip : une histoire à réinventer
L’objet exposé ? Un tracteur forestier qui représente parfaitement l’histoire d’Agrip, pionnière en France dans l’industrialisation de ces engins (ainsi que dans les tireurs de ligne à haute tension).
Ça fait quoi d’être exposé à l’Élysée ? Ça a été une très belle surprise. Nous en avons été très flattés et honorés, d’autant que nous avons en parallèle été désignés « coup de cœur » par le 20 heures de TF1. Nous espérons surtout que cette médiatisation va nous permettre de concrétiser nos projets !
Dans la cour de l’Élysée, le tracteur forestier, emblématique du savoir-faire d’Agrip, installée à Lignières, au cœur du Berry.
Être artisan aujourd’hui ? C’est avant tout le savoir-faire ; un terme lié à l’excellence. Dans notre cas, c’est aussi la préservation de notre patrimoine industriel (notre entreprise a été à l’origine d’innovations majeures comme la suspension 3 points et les 4 roues motrices et directrices sur les engins agricoles !). C’est enfin synonyme d’un effort collectif, d’une collaboration : je ne suis rien dans cette aventure sans le soutien et le travail de mes 10 salariés.
Patricia Perrochon a eu la fierté de remettre à Brigitte Macron le livre qui retrace les 90 ans de son entreprise.
Vos projets en 2020 ? Nous souhaitons asseoir la reprise de la gamme de tracteurs forestiers et pérenniser notre activité de constructeur (que nous avions abandonnée pendant quelques années, après la cession à un groupe finlandais, nous concentrant alors uniquement sur la maintenance et la rénovation). Nous voudrions par exemple relancer le tracteur agricole « vintage » de 20 à 40 chevaux mais en version électrique. Un projet ambitieux qui nécessite un soutien financier pour passer le cap de l’industrialisation en série… À bon entendeur !
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