Lab UPA : place aux petites entreprises

Le président Crouzet a été clair ; aussi bien dans le domaine économique que social, les petites entreprises sont négligées : écartées des travaux (Assises de la fiscalité des entreprises par exemple), pression des grands groupes sur le gouvernement (ouverture du dimanche…), fiasco du RSI, etc. Sur le plan du dialogue social, il a rappelé à la ministre que "la branche professionnelle doit avoir un rôle central dans la réforme que vous allez conduire". La ministre s’est engagée à" réduire drastiquement le nombre de branches [afin qu’]elles soient plus fortes et plus actives".

L’apprentissage préoccupe l’UPA. Certes, le gouvernement relance les formations prioritaires pour les chômeurs, mais lors du plan précédent, les formations n’ont pas été orientées "vers les secteurs tels que les nôtres qui rencontrent de réelles difficultés à recruter de la main-d’œuvre qualifiée", déplore Jean-Pierre Crouzet. La ministre a répondu que les métiers de l’artisanat seront concernés, et qu’elle s’engagera pour promouvoir l’apprentissage. Concernant le compte personnel d’activité (CPA), le président de l’UPA a insisté sur le fait qu’il soit construit dans la concertation et fasse "l’objet d’une expérimentation".

"Le  projet de loi que je présenterai début 2016 va réformer notre modèle social ; le CPA (…) est un progrès social pour l’ensemble des actifs, pas que les salariés", précise la ministre. Les partenaires sociaux seront invités à négocier de façon structurée (calendrier…)."Je veillerai à ce [qu’au sein du] chantier de la réforme du droit du travail que j’ouvre, vos préoccupations soient prises en compte". Beaucoup de dossiers sur la table de la ministre… qui seront suivis de près par l’UPA.

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