Concours

Le meilleur croissant au beurre de France se savoure à Epinay-sur-Orge

Le 02/11/2021

par Julie Clessienne

Du 25 au 27 octobre dernier, au CFA de Vannes (Morbihan), 19 candidats se sont affrontés pour proposer au jury le meilleur croissant au beurre de France. Adrien Ozaneaux, boulanger à Epinay-sur-Orge (Essonne), a remporté le concours national au terme de 5 heures d’épreuve.

La Confédération de la Boulangerie-Pâtisserie française (CNBPF) a organisé, du 25 au 27 octobre 2021, la seconde édition du Concours national du meilleur croissant au beurre.

Cette compétition, qui a pour ambition de mettre en valeur la viennoiserie maison, se tenait cette année au CFA de Vannes.

"C’est bien l’expertise, le savoir-faire et le professionnalisme de l’artisan boulanger qui donne au croissant sa saveur unique et sa spécificité", Dominique Anract, Président de la CNBPF.

Les 19 candidats encore en lice à ce stade du concours ont dû produire 30 croissants au beurre traditionnels en 5 heures d'épreuve.

Le jury, composé de 7 membres et présidé par Bernard Zabée, vice-président de la Commission de la qualité, de la formation et de l’innovation de la CNBPF, avait la charge de départager les viennoiseries selon 4 critères :

cuisson,
forme/aspect/régularité,
saveur/odeur,
texture/ fondant/feuilletage.

Adrien Ozaneaux, représentant la région Ile-de-France, a su faire la différence.

Qui est le lauréat national ?

Le boulanger de 28 ans, qui exerce à d’Epinay-sur-Orge, affiche déjà une solide expérience.

Il a débuté son parcours scolaire à l’Institut Notre-Dame à Saint-Germain-en-Laye, avant de s'orienter vers l’apprentissage et d’obtenir son BEP boulangerie.

Après s’être formé et perfectionné dans une dizaine d’entreprises de la région, il s’est installé à son compte (Aux délices d'Epinay), en 2018.

Fervent défenseur du "fait maison", il a depuis obtenu le label "Boulanger de France", un gage de qualité et d’engagement professionnel.

"En 2019, j’ai fini deuxième du concours départemental, puis j’ai gagné le trophée régional. Mais je savais que je n’avais pas le niveau pour l’épreuve nationale. J’ai donc travaillé consciencieusement pendant une semaine pour être prêt."

Gagner un concours national engendre forcément une très forte notoriété. Pour le premier samedi qui a suivi son sacre, le boulanger a donc dû préparer 500 croissants, au lieu des 200 habituels, pour contenter les nouveaux curieux ou sa clientèle déjà fidèle.